Ce pauvre "Bastion du Phénix", roman mort né, a vu le jour en 500 exemplaires imprimés sans jamais être distribué ni promu, sauf si l'on compte les quelques amis qui me l'ont acheté.
Il est paru alors que je m'essoufflais déjà à la promotion de Milo. J'aurais bien compté sur l'éditeur pour promouvoir celui-ci, mais.... bon... no comment.
Quoi qu'il en soit, voilà que j'en ai récupéré les droits !
Après un petit rafraîchissement - car le système informatique de Ruben Leitman était sans doute révolutionnaire il y a 7 ans mais, actuellement, il vaut mieux le mettre à jour - Le Bastion peut enfin avoir une vie.
Un projet d'adaptation pour le cinéma est en cours.
Ne serait-ce pas formidable ? Anthony, Mike, Lili... sur grand écran ? La course poursuite à travers l'Europe serait tellement grisante, surtout avec un bonne OST !
Je vous tiens au courant !
samedi 6 février 2016
lundi 25 mai 2009
Présentation du roman
Après un roman historique volumineux et passionnant, Milo, une épopée celte en Gaule Belgique (Memogrames 2008), la Namuroise Frédérique Badoux débride son talent dans ce thriller de science-fiction. Elle offre à ses lecteurs une course haletante à travers l'Europe d'aujourd'hui, s'ouvrant sur une dimension où s'entrecroisent les courants invisibles du libre-arbitre et dans laquelle la mort n'est plus terminale.
Synopsis
Ruben Leitman, star de l'informatique, offre au monde un avenir sans récession. Utopie d'un génie idéaliste ? Nouvelle ère économique ? Ou plus probablement, une mine d'or pour quelques-uns !
Une fois globalisé, son système suscite bien des émois. Livré aux mains des technocrates, il ne risque pas de changer le monde. Mais entre les mains de terroristes hackers...
Des terroristes, vraiment ? L'euroflic Thomas Daramy n'est plus sûr de rien. Entraîné dans une course parsemée d'intuitions étranges, de meurtres sans cadavres, d'indices trop flagrants et de coïncidences programmées, il se demande, en fin de compte, quelle force mystérieuse mène la danse !
Une fois globalisé, son système suscite bien des émois. Livré aux mains des technocrates, il ne risque pas de changer le monde. Mais entre les mains de terroristes hackers...
Des terroristes, vraiment ? L'euroflic Thomas Daramy n'est plus sûr de rien. Entraîné dans une course parsemée d'intuitions étranges, de meurtres sans cadavres, d'indices trop flagrants et de coïncidences programmées, il se demande, en fin de compte, quelle force mystérieuse mène la danse !
Interview de l'auteur
1. Un roman de Science-fiction après un roman historique ! Les deux genres ne sont-ils pas incompatibles ?
Seulement si on les mélange !
Ecrire un roman historique est encore plus ardu qu’élaborer une thèse. Il ne suffit pas de mettre les évènements en prose, mais de les imbriquer dans un scénario bien ficelé allié au confort du lecteur tout en respectant la chronologie des évènements historiques. Chaque description doit être conforme à la réalité de l’époque ciblée, ainsi que les valeurs des personnages, etc. Sur mon bureau étaient empilés des bouquins d’archéologues et d’historiens, bourrés d’annotations et de « post it », que je consultais pratiquement pour chaque paragraphe ! Bref, après ce labeur long et contraignant – mais vraiment très passionnant – j’ai eu envie de retrouver le pur plaisir d’écrire, en toute liberté, de « donner à voir » une histoire issue simplement de mon imagination.
2. Comment vous est venue l’idée du Système Leitman ?
Il faut savoir tout d’abord que les prémices du « Phénix » datent d’avant l’écriture de « Milo ». À ce moment, on venait de passer les frayeurs du « bug de l’an 2000 » et du « 11 septembre ». On parlait beaucoup de Bill Gate et de Microsoft, de leur concurrence déloyale, des « exclusivités » qu’imposaient certains programmes informatiques, etc. Dans ce contexte, évidemment, Compustar et son Système Leitman sont nés tout naturellement. Comme je ne suis pas une experte en informatique, un ami ingénieur (David Simal, Bruxelles) m’a aidée à peaufiner le Système Leitman. Nous avons eu des séances de « Brainstorming » inoubliables ! Je lui jetais les idées que m’inspiraient les articles sortis du Newsweek et du Time Magazine, il les alignait sur une réalité informatique d’avant-garde.
Quand j’ai repris l’écriture du « Phénix », il y a un peu moins d’un an, je n’imaginais pas que le roman serait publié si vite, et en pleine période de crise ! Ce système trouve vraiment bien sa place dans la situation actuelle en Europe !
3. Cette course poursuite entre des grandes villes européennes donne au roman un cachet « road movie », un arrière-goût « Hollywoodien » un peu inhabituel dans la littérature francophone, non ?
C’est dommage. Les éditeurs pensent peut-être que la fiction débridée est risquée à publier quand elle n’est pas traduite. Ou bien, les esprits littéraires latins croient-il que le domaine de l’imaginaire est réservé aux anglo-saxons ?
Il faut dire qu’au départ, le roman se déroulait aux Etats-Unis, dans des villes où j’avais vécu, que j’avais visitées. C’est vrai que le trio « génie du MIT/hacker perturbé/FBI » faisait un peu cliché. Et alors ?
Mais après avoir bûché si longtemps sur « Milo » et exploré notre patrimoine historique, je ne voulais plus déraciner mon écriture de notre vieille Europe. J’y ai donc transféré l’histoire. Cela a exigé un remaniement en profondeur, des personnages aux dialogues, en prenant en compte les différences radicales de mentalités et la façon dont la société est organisée sur le vieux continent. J’ai dû recalculer les distances (vous savez combien de fois on met la Belgique rien que dans l’État de New York ?), et donc revoir la chronologie du roman. Seul le héros est resté fidèle à lui-même, parce que je l'aime tel quel !
Je me suis également beaucoup amusée à jouer avec l’image que rendent certaines villes : Bruxelles, la cosmopolite ; Hambourg, l’industrielle portuaire ; Prague l’historique ; …
4. D’autres projets de Science-fiction ?
Je suis en train d’en écrire un pour l’instant. J’ai la chance d’être capable de travailler sur plusieurs romans à la fois ! J’aimerais toutefois terminer les écritures en cours avant de me replonger dans l'Histoire pour la suite de « Milo », dont j’entamerai les recherches début 2010. J’en frémis déjà d’impatience !
Seulement si on les mélange !
Ecrire un roman historique est encore plus ardu qu’élaborer une thèse. Il ne suffit pas de mettre les évènements en prose, mais de les imbriquer dans un scénario bien ficelé allié au confort du lecteur tout en respectant la chronologie des évènements historiques. Chaque description doit être conforme à la réalité de l’époque ciblée, ainsi que les valeurs des personnages, etc. Sur mon bureau étaient empilés des bouquins d’archéologues et d’historiens, bourrés d’annotations et de « post it », que je consultais pratiquement pour chaque paragraphe ! Bref, après ce labeur long et contraignant – mais vraiment très passionnant – j’ai eu envie de retrouver le pur plaisir d’écrire, en toute liberté, de « donner à voir » une histoire issue simplement de mon imagination.
2. Comment vous est venue l’idée du Système Leitman ?
Il faut savoir tout d’abord que les prémices du « Phénix » datent d’avant l’écriture de « Milo ». À ce moment, on venait de passer les frayeurs du « bug de l’an 2000 » et du « 11 septembre ». On parlait beaucoup de Bill Gate et de Microsoft, de leur concurrence déloyale, des « exclusivités » qu’imposaient certains programmes informatiques, etc. Dans ce contexte, évidemment, Compustar et son Système Leitman sont nés tout naturellement. Comme je ne suis pas une experte en informatique, un ami ingénieur (David Simal, Bruxelles) m’a aidée à peaufiner le Système Leitman. Nous avons eu des séances de « Brainstorming » inoubliables ! Je lui jetais les idées que m’inspiraient les articles sortis du Newsweek et du Time Magazine, il les alignait sur une réalité informatique d’avant-garde.
Quand j’ai repris l’écriture du « Phénix », il y a un peu moins d’un an, je n’imaginais pas que le roman serait publié si vite, et en pleine période de crise ! Ce système trouve vraiment bien sa place dans la situation actuelle en Europe !
3. Cette course poursuite entre des grandes villes européennes donne au roman un cachet « road movie », un arrière-goût « Hollywoodien » un peu inhabituel dans la littérature francophone, non ?
C’est dommage. Les éditeurs pensent peut-être que la fiction débridée est risquée à publier quand elle n’est pas traduite. Ou bien, les esprits littéraires latins croient-il que le domaine de l’imaginaire est réservé aux anglo-saxons ?
Il faut dire qu’au départ, le roman se déroulait aux Etats-Unis, dans des villes où j’avais vécu, que j’avais visitées. C’est vrai que le trio « génie du MIT/hacker perturbé/FBI » faisait un peu cliché. Et alors ?
Mais après avoir bûché si longtemps sur « Milo » et exploré notre patrimoine historique, je ne voulais plus déraciner mon écriture de notre vieille Europe. J’y ai donc transféré l’histoire. Cela a exigé un remaniement en profondeur, des personnages aux dialogues, en prenant en compte les différences radicales de mentalités et la façon dont la société est organisée sur le vieux continent. J’ai dû recalculer les distances (vous savez combien de fois on met la Belgique rien que dans l’État de New York ?), et donc revoir la chronologie du roman. Seul le héros est resté fidèle à lui-même, parce que je l'aime tel quel !
Je me suis également beaucoup amusée à jouer avec l’image que rendent certaines villes : Bruxelles, la cosmopolite ; Hambourg, l’industrielle portuaire ; Prague l’historique ; …
4. D’autres projets de Science-fiction ?
Je suis en train d’en écrire un pour l’instant. J’ai la chance d’être capable de travailler sur plusieurs romans à la fois ! J’aimerais toutefois terminer les écritures en cours avant de me replonger dans l'Histoire pour la suite de « Milo », dont j’entamerai les recherches début 2010. J’en frémis déjà d’impatience !
Extrait
[...]
David bâilla et s’étira derrière le volant. Il vit la fille sortir du magasin, portant deux sacs en plastique gonflés de victuailles. Elle était mignonne, mais ce n’était pas son type. Elle était un peu trop tristounette et trop sage. Et puis, elle avait adopté le style bohême pour ses vêtements. David trouva étrange qu’une étudiante en sciences informatiques s’habille comme une artiste.
Il eut envie de la suivre, puis aperçut les deux hommes en costume qu’il avait déjà vus plus tôt. Elle était surveillée par Europol et ne s’en rendait même pas compte. Elle était également suivie par l’assassin de Nelson et n’en avait aucune idée.
Il aurait bien voulu fouiller sa chambre, mais d’autres types d’espions avaient envahi la place. Le terrain de chasse était déjà occupé. Cela ne signifiait qu’une chose : ni Compustar, ni Europol n’avaient le BASTION.
David sourit en coin. Il était à trois mètres derrière eux. Les fileurs étaient filés sans s’en douter le moins du monde.
Le téléphone vibra dans sa poche. Il pressa la touche, plaqua le minuscule 3G à son oreille et attendit.
- David ?
La voix était agitée. David soupira. « Qu’est-ce qu’il y a encore ? »
- David ? répéta l’autre. Je sais où il est ?
- Quoi ? De qui parlez-vous ?
- De celui qui a le BASTION.
- Hein ?
L’autre claqua la langue, énervé, et reprit d’une voix plus forte.
- Tu devrais diminuer tes doses, tu n’es pas en vacances !
David prit très mal cette allusion à sa dépendance et grinça des dents, interrompant sa respiration durant une fraction de seconde. L’autre fut satisfait de l’effet et continua.
- Il y a une connexion sur le compte camouflé de Leitman. Quelqu’un essaye d’infiltrer une centrale locale. Le mouchard indique les environs de Paris.
- Je vous rappelle que je suis à Bruxelles !
- Mais vas-y, bon sang ! S’il veut poursuivre l’opération, il devra casser le code. Cela lui prendra du temps, je m’en assurerai. Et tant qu’il est connecté, nous l’avons à l’œil.
David passa les mains amoureusement sur le volant de la Porsche Carrera rutilante et flambant neuve.
- Avec mon bolide, je le rejoins en moins de deux heures.
- Oublie l’ivresse de la vitesse ! Pas question de te faire remarquer avec une plaque d’immatriculation suisse. Reste sage, compris ?
- C’est bon, c’est bon !
[...]
David bâilla et s’étira derrière le volant. Il vit la fille sortir du magasin, portant deux sacs en plastique gonflés de victuailles. Elle était mignonne, mais ce n’était pas son type. Elle était un peu trop tristounette et trop sage. Et puis, elle avait adopté le style bohême pour ses vêtements. David trouva étrange qu’une étudiante en sciences informatiques s’habille comme une artiste.
Il eut envie de la suivre, puis aperçut les deux hommes en costume qu’il avait déjà vus plus tôt. Elle était surveillée par Europol et ne s’en rendait même pas compte. Elle était également suivie par l’assassin de Nelson et n’en avait aucune idée.
Il aurait bien voulu fouiller sa chambre, mais d’autres types d’espions avaient envahi la place. Le terrain de chasse était déjà occupé. Cela ne signifiait qu’une chose : ni Compustar, ni Europol n’avaient le BASTION.
David sourit en coin. Il était à trois mètres derrière eux. Les fileurs étaient filés sans s’en douter le moins du monde.
Le téléphone vibra dans sa poche. Il pressa la touche, plaqua le minuscule 3G à son oreille et attendit.
- David ?
La voix était agitée. David soupira. « Qu’est-ce qu’il y a encore ? »
- David ? répéta l’autre. Je sais où il est ?
- Quoi ? De qui parlez-vous ?
- De celui qui a le BASTION.
- Hein ?
L’autre claqua la langue, énervé, et reprit d’une voix plus forte.
- Tu devrais diminuer tes doses, tu n’es pas en vacances !
David prit très mal cette allusion à sa dépendance et grinça des dents, interrompant sa respiration durant une fraction de seconde. L’autre fut satisfait de l’effet et continua.
- Il y a une connexion sur le compte camouflé de Leitman. Quelqu’un essaye d’infiltrer une centrale locale. Le mouchard indique les environs de Paris.
- Je vous rappelle que je suis à Bruxelles !
- Mais vas-y, bon sang ! S’il veut poursuivre l’opération, il devra casser le code. Cela lui prendra du temps, je m’en assurerai. Et tant qu’il est connecté, nous l’avons à l’œil.
David passa les mains amoureusement sur le volant de la Porsche Carrera rutilante et flambant neuve.
- Avec mon bolide, je le rejoins en moins de deux heures.
- Oublie l’ivresse de la vitesse ! Pas question de te faire remarquer avec une plaque d’immatriculation suisse. Reste sage, compris ?
- C’est bon, c’est bon !
[...]
Infos pratiques
Frédérique BADOUX, Le Bastion du Phénix
Thriller SF, chez 13@7 (Memogrames romans et fictions)
368 pages format A5, 22 €
ISBN : 2‐930418‐47‐8 –
paraîtra dans les bonnes libraires entre le 5 et le 15 juin 2009
Thriller SF, chez 13@7 (Memogrames romans et fictions)
368 pages format A5, 22 €
ISBN : 2‐930418‐47‐8 –
paraîtra dans les bonnes libraires entre le 5 et le 15 juin 2009
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